Pourquoi planter en Bretagne ?
La forêt bretonne s’accroît, mais au profit de peuplements pauvres !
La forêt couvre 390 000 hectares, soit 14 % du territoire breton. Sa surface augmente de 3 000 hectares chaque année. Cependant, cette croissance s’effectue surtout au profit de peuplements pauvres ou d’accrus naturels, sur des parcelles issues de la déprise agricole ou laissées à l’abandon après l’arrêt, en 1999, du Fonds Forestier National (FFN1). On estime que les peuplements sans valeur recouvrent 25 % de la surface forestière en Bretagne.
Une diminution de la surface forestière de production… et un risque de rupture de l’approvisionnement
Aujourd’hui, on récolte les bois arrivés à maturité, issus des plantations FFN. Les parcelles exploitées ne sont pas toujours reconstituées en quantité et qualité, ce qui provoque une érosion de la surface productive. Les acteurs de la filière (transformation, marchés) craignent une rupture, à moyen terme, de l’approvisionnement de leurs outils de production et plus largement, un frein pour le développement de la filière forêt-bois régionale.
Les producteurs forestiers, premiers acteurs pour la valorisation du bois
Les propriétaires forestiers, publics et privés, sont à la source de la filière forêt-bois bretonne. Sylviculteurs, producteurs, ils sont gestionnaires d’une matière première : le bois. En valorisant les espaces en déprise et en assurant le renouvellement de la ressource en bois, ils contribuent à assurer le développement durable de la forêt, de la filière et du territoire.
1 Le Fonds Forestier National a permis, grâce à des fonds de l’État alimentés par une taxe sur les bois, de planter près de 80 000 ha de forêt de production en Bretagne entre 1946 et 2000. D’un fonctionnement dérogatoire il a été supprimé en 2000.